Menu
BNP Paribas Fortis CSR microstart
05.11.2014

microStart crée des emplois durables

Selon une étude de la Vlerick Business School, après 1,5 à 3,5 ans, 60% des bénéficiaires d’un microcrédit auprès de microStart sont toujours à la tête de leur entreprise et 21% ont recréé une entreprise ou sont maintenant salariés. Pour les pouvoirs publics, ceci représente une économie de 1,09 million d’euros en allocations et prestations sociales et un gain de 1,12 million d’euros en recettes fiscales.
 

microStart est une institution de microcrédit qui finance et accompagne des candidats entrepreneurs n'ayant pas accès au crédit bancaire et souhaitant créer ou développer une petite activité indépendante.

Pour mesurer les résultats des deux premières années d’activité, BNP Paribas Fortis et Vlerick Business School ont réalisé une analyse complète de l’impact de son action et des bénéfices socio-économiques qu’en retiraient les différents acteurs.

La banque, premier coopérateur de microStart, a confié l’enquête à la Vlerick Business School, où elle dispose d’une chaire consacrée à la recherche multidisciplinaire et à la diffusion du savoir. Si microStart a déjà accordé près de 1200 microcrédits, l’étude ne cible que les 315 premiers prêts accordés par microStart, entre 2011 et 2012.  Ceci permet d'avoir le recul indispensable à une vision objective des choses et d'évaluer sur plusieurs années la trajectoire des micro-entreprises étudiées.


Le microcrédit, un outil porteur d’impact sociétal fort

L’objectif premier de l’étude était d’estimer l’impact socio-économique de l’action de microStart (analyse des profils des micro-entrepreneurs, de la viabilité des sociétés créées, du nombre d’emplois générés, du renforcement de l’insertion professionnelle et de l’amélioration de la qualité de vie) et les facteurs conditionnant ou non le succès des projets soutenus (âge, sexe, origine…).

Les chiffres révèlent que – sur une période allant de 1,5 à 3 ans – 60% des personnes interrogées sont toujours à la tête de leur entreprise.  Et parmi celles qui ont arrêté leur activité, 21% ont retrouvé du travail auprès d’un autre employeur ou recréé une entreprise. Le taux de remise au travail de microStart est donc de plus de 80%.

Parmi les personnes ayant créé leur activité ou retrouvé un emploi grâce à microStart, 34% étaient auparavant sans emploi stable ou ne travaillaient pas. Près de 100% des clients continuent à avoir des relations avec leur banquier et une bonne partie a de nouveau accès au financement auprès de filières bancaires classiques.

L’action de microStart a permis aux pouvoirs publics de réaliser de substantielles économies en aides sociales diverses et de générer d’importants gains fiscaux. En effet, les 2,33 millions d’euros de crédits accordés ont permis d’épargner 1,09 million d’euros en paiements d’allocations diverses (chômage…) mais aussi d’engranger 1,12 million d’euros en nouvelles cotisations, taxes, impôts…


BNP Paribas Fortis et microStart, partenaires de cœur et de raison

microStart a été créé en 2010 à l’initiative de l’association française Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) et BNP Paribas Fortis sous la forme d’un programme pilote visant à apporter une réponse innovante aux créateurs d’entreprises. Pour la banque, il s’agissait de soutenir un organisme de microcrédit apportant conseil et accompagnement spécifique à un public spécifique.

“Le premier rôle d’un banquier est d’assurer le financement de l’économie réelle”, explique Alex Houtart, directeur RSE de BNP Paribas Fortis.  “En soutenant microStart, BNP Paribas Fortis répond clairement à de nouveaux besoins économiques et touche un type d’entrepreneurs jusque-là difficilement accessible. Nous nous réjouissons de notre démarche, puisque l’étude met en lumière un impact puissant du microcrédit. Nous sommes donc très heureux de pouvoir continuer à apporter notre soutien aux projets de microStart.”

Outre le soutien économique qu’elle offre à microStart, BNP Paribas Fortis est également très présente dans l’assistance et le coaching en amont et en aval des micro-entrepreneurs, par l’intermédiaire de la cinquantaine de bénévoles qu’elle met à la disposition de microStart. “Nos collaborateurs se pressent pour y participer. Ils sont extrêmement fiers de se mettre au service de cette initiative. Ils se sentent très valorisés,” se réjouit Alex Houtart.


Le microcrédit, un cercle vicieux

Comme le prouve l’enquête de la Vlerick Business School, microStart est un moteur pour la création de richesse. Chaque entrepreneur qui lance son activité crée en même temps une cascade de retombées positives dont l’effet rejaillit sur l’ensemble de la société: création d’emplois durables, formalisation de situations jusque-là précaires, diminution de prestations sociales, augmentation des contributions fiscales, accès au crédit…

“Avec ses retombées, microStart contribue à créer un véritable cercle vertueux qui bénéficie à toute la société,” souligne Philippe Maystadt, président de microStart, économiste et ministre d’État. “Mais les pouvoirs publics doivent nous aider, notamment en levant les obstacles à la création de micro-entreprises. Ils pourraient aussi offrir des incitants à ceux qui se lancent, par exemple en ne diminuant que graduellement les allocations auxquelles les candidats entrepreneurs cessent d’avoir droit lorsqu’ils démarrent leur projet,

En quatre ans, microStart a octroyé 1200 microcrédits. À terme, notre objectif est d’atteindre 1250 crédits par an. L’ouverture des agences de Charleroi et d’Anvers devrait marquer un tournant dans la politique d’expansion de microStart. Les principales villes du pays étant désormais couvertes, nous poursuivrons notre développement dans d’autres localités en instituant des permanences dans les CPAS, les maisons de quartier… pour aller à la rencontre des micro-entrepreneurs.”
 

www.microstart.be

Tools