2012 est marquée d’une pierre blanche pour BNP Paribas Fortis et le Théâtre Royal de la Monnaie. Cette année, les deux institutions célèbrent en effet trente ans d’une collaboration riche, harmonieuse et enthousiaste.
Depuis 1982, BNP Paribas Fortis est associée à la Monnaie, une maison de renommée internationale, pour faire partager l’amour du répertoire lyrique et chorégraphique à différents publics – opéra, théâtre, danse contemporaine, concerts, récitals. Outre le soutien qu’elle apporte à l’institution, la banque invite régulièrement des clients et d’autres relations à découvrir ou redécouvrir les œuvres les plus marquantes. BNP Paribas Fortis est aussi le partenaire unique de l’initiative Go!pera, une formule offrant aux jeunes une réduction de 30% sur tous les spectacles de la Monnaie.
En fait, l’idée de ce partenariat dans le domaine culturel est née dans un grand ‘théâtre’ du sport belge, le stade du RSC Anderlecht, lors d'une conversation entre le patron de l’ex-Générale de Banque et celui de la Monnaie. Un an plus tôt, la banque était devenue le sponsor des Mauve et Blanc, une autre belle aventure qui a elle aussi traversé trois décennies. Et jusqu’à la fusion de la Générale de Banque et de la CGER au sein de Fortis Banque, aujourd’hui BNP Paribas Fortis, en 1999-2000, chaque entité finançait une des deux loges de la Monnaie (de huit places chacune). C’est dire que le mécénat culturel trouve ici un ancrage solide.
A l’occasion de ce bel anniversaire, Max Jadot, CEO de BNP Paribas Fortis, évoque sa passion pour l’opéra. Pour le témoignage de Peter de Caluwe, directeur général et intendant de la Monnaie, voyez la galerie de photos ci-dessous, qui reprend aussi les opéras à l'affiche.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants? Max Jadot: “Dans les années ’80, c’est une représentation de Der Rosenkavalier, de Richard Strauss, qui m’a poussé à découvrir la grande diversité de l’opéra. Orlando, de Haendel, m’a impressionné, la folie du personnage est presque palpable. Pour ma part, une œuvre inégalable est la Traviata de Verdi, que j’ai vue à plusieurs reprises et pour la première fois à la Monnaie en 1994. La version bruxelloise était d’un niveau exceptionnel et je me réjouis que cette oeuvre soit à nouveau à l’affiche en décembre. J’ai eu la chance d’aller à l’opéra dans d’autres lieux aussi prestigieux que l’Opéra de la Bastille à Paris, Covent Garden à Londres ou le Metropolitan Opera à New York. Je peux vous dire que la Monnaie n’a rien à leur envier.”
Comme voyez-vous le rôle du mécénat? “En tant que banque engagée, contribuer à offrir une programmation de grande qualité pour des publics divers, et notamment les jeunes, peut être considéré comme faisant partie de notre rôle vis-à-vis de la société. Dans le contexte actuel de restrictions, il est primordial d’aider une institution comme la Monnaie à valoriser le répertoire et à maintenir son rôle de premier plan en Europe. Comme le septième art, l’opéra – union, au sein d’un lieu théâtral, de la musique et de la poésie – est un art qui permet d’exprimer les émotions et qui continue à nous dire quelque chose sur le monde dans lequel nous vivons.”
(D’après un article de Marcel Croës publié dans Monnaie Munt Magazine, août 2012).
Tous les spectacles de la Monnaie
Go !pera – A night at the Opera
Contact chez BNP Paribas Fortis: Monja Lamal, sponsoring manager.