C’est un grand moment de la carrière de Joachim Gérard qui s’est joué ce mois-ci à Roland-Garros. Le Belge, numéro 4 mondial de tennis en fauteuil roulant, s’est retrouvé en finale du célèbre tournoi de Grand Chelem après avoir battu le numéro 1 mondial Shingo Kunieda.
Même s’il n’est pas parvenu à faire la différence en finale face au Britannique Alfie Hewett, Joachim Gérard n’est pas peu fier de son exploit. "Bien sûr, je suis un peu déçu, mais je suis fier du travail et du parcours accomplis", raconte-t-il. "Il m’a manqué un peu de confiance mentale dans le dernier set. Je vais évidemment travailler là-dessus dans les prochains mois."
Si le Belge de 32 ans enchaine les succès et affiche aujourd’hui un palmarès impressionnant de près de 30 titres, ce n’est pas le fruit du hasard. "Il n’y a pas de secret, c’est évidemment beaucoup de travail", confie-t-il. "Même si j’ai la chance de faire un métier qui me plait, il faut énormément de persévérance et de courage pour en arriver là." Et, bien sûr, une équipe soudée à ses côtés. "C’est un travail collectif et j’ai la chance d’avoir rencontré les bonnes personnes aux bons moments."
Un modèle de persévérance pour de nombreux jeunes, en situation de handicap ou non. "Il faut se donner les moyens de faire ce qu’on aime et, surtout, se donner à fond dans tout ce que l’on entreprend", conseille Joachim Gérard. "C’est pour moi la clé pour s’épanouir dans la vie."
Depuis de nombreuses années, BNP Paribas Fortis s’engage activement à soutenir et promouvoir le tennis, et ce à tous les niveaux de la discipline. Nous soutenons notamment plusieurs tournois en chaise roulante et sommes partenaires de Hope & Spirit Foundation, ainsi que de tournois de renommée internationale comme le Ath Open, le Flanders 25 et le Belgian Open, un tournoi lors duquel Joachim s’est d’ailleurs distingué à plusieurs reprises.
"Le soutien de sponsors comme BNP Paribas Fortis contribue énormément au développement de notre sport en général, et à la visibilité du tennis en fauteuil roulant en particulier", confirme Joachim Gérard. "Sans eux, le tennis ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui."