Menu
Durabilité
29.08.2020

Des eaux plus durables grâce à un crédit vert de BNP Paribas Fortis

En tant que particulier, vous connaissez certainement le 'crédit vert', qui vous permet par exemple de financer des travaux d’économie d’énergie lors d’une rénovation. Le même principe existe pour les entreprises. En 2017, la société flamande de traitement des eaux usées Aquafin a été la première à contracter ce type d’emprunt.

Aquafin construit, entretient et gère les égouts de plus de 300 stations d'épuration et de près de 1.600 stations de pompage en Flandre, et œuvre à un environnement en harmonie avec l'eau sous toutes ses formes. Chaque année, ses activités génèrent pour 150 millions d'euros de nouveaux projets. Mais en parallèle, la société d'utilité publique doit investir de plus en plus dans la rénovation d'anciennes installations. Elle privilégie pour cela l'intégration de nouvelles technologies et la récupération maximale de matières premières. 

Impact modérateur

"Aquafin veut être durable sur toute la ligne. Et nos investisseurs en sont également demandeurs. À ce jour, nous avons réalisé des projets pour 3,7 milliards d’euros afin de satisfaire aux réglementations environnementales européennes et flamandes", souligne Johan Maes, directeur financier chez Aquafin.

"En Flandre, le pourcentage d’habitants dont les eaux usées sont épurées est ainsi passé de 30 à 83%. Les projets financés par ce crédit vert ont un impact modérateur sur le changement climatique ou rendent notre environnement plus apte à résister à ses effets. D'autres projets vont plus loin dans l'assainissement des eaux, ou œuvrent  en faveur de la biodiversité."

'Greenwashing' ?

Même s’il s’agit de son premier emprunt vert, Aquafin n'en est pas à son coup d'essai en matière de financement durable et innovant.

En septembre 2015, la société d’assainissement des eaux était déjà la première entreprise belge à émettre une obligation verte. "Que les choses soient claires : nous ne faisons pas de 'greenwashing' (se donner abusivement une image écologique, ndlr). Un jugement extérieur positif tel que celui du CICERO (bureau d’audit norvégien pour prêts verts) confirme notre sérieux", souligne Johan Maes.

Une assertion que confirme Jurgen Hautman, chargé de relation au sein de notre banque :

"L'argent que nous mettons à la disposition d'Aquafin via ce prêt ne peut être consacré qu’à des investissements durables. Le centre norvégien de recherche CICERO, qui examine dans quelle mesure les projets contribuent à développer une société bas carbone, vérifie toujours que cette condition a bien été remplie."

Une énorme responsabilité

"En tant que première banque du pays, nous avons une énorme responsabilité à assumer", estime Didier Beauvois, responsable de Corporate Banking chez BNP Paribas Fortis. "Notre banque joue un rôle d’envergure dans l’économie belge. Sur les 100 milliards en crédits que nous octroyons chaque année, environ 10 milliards satisfont aux critères de durabilité imposés par l’ONU. C’est déjà beaucoup, mais nous voulons faire mieux encore. Ce prêt durable nous permet de renforcer notre impact sur la société, et d’aider des clients comme Aquafin à concrétiser leurs objectifs en matière de durabilité."

Tools

Article liés

À lire aussi

Pas de résultat