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Civique
19.10.2017

Micro-crédit, macro-impact

Les résultats de trois études récentes confirment que microStart a un impact durable sur les entreprises débutantes et sur la société. Chaque crédit investi chez un client de microStart en rapporte 4 pour la société.

En six ans, microStart a implanté un réseau national de cinq agences, rencontré plus de 15.000 personnes et accordé des crédits pour près de 25 millions d’euros. Ceux-ci ont contribué à la création ou au maintien de 2.000 emplois.

Et microStart n’offre pas seulement une chance aux personnes qui n’ont pas accès au financement bancaire classique mais veulent lancer leur activité. En 2014, une étude de la haute école de commerce Vlerick a montré que les investissements de microStart ont également rapporté une coquette somme à la société : l’État y gagne chaque année un montant de 2,21 millions d’euros, en recettes d’impôt supplémentaires (1,12 million d’euros) et en économies dans les dépenses de sécurité sociale (1,09 million d’euros).

Récemment ces chiffres ont été actualisés et complétés par deux autres études (KPMG et VISES). Les résultats confirment l’impact positif, durable de microStart. Ils ont été présentés le 19 octobre.  En voici les principales conclusions.

Moteur de l’emploi

En moyenne, chaque entreprise financée par microStart a créé 1,6 job, celui du micro-entrepreneur compris. De tous les clients accompagnés par microStart, 84 % sont encore au travail deux ans après le soutien qui leur a été apporté.  Le pourcentage de survie des entreprises financées par microStart est de 75 % et connaît une progression constante depuis 2014. Parmi ceux qui ont cessé leurs activités, 9 % ont trouvé du travail auprès d’un autre employeur et 16 % sont en chômage. 

Valeur durable

En comparant la situation professionnelle des clients avant le prêt qu’ils ont obtenu auprès de microStart et leur situation actuelle, l’étude de KPMG a pu démontrer la valeur du micro-crédit. KMPG a calculé que, pour chaque euro investi dans le programme de micro-crédit de microStart, la collectivité en recueille 4 après deux ans par le biais de recettes fiscales et de cotisations sociales supplémentaires et d’allocations de chômage et autres prestations sociales en moins à payer. MicroStart ne lutte donc pas seulement contre l’exclusion sociale mais contribue également à créer de la valeur durable et équitable.

Engagement social

 “Le système bancaire traditionnel écarte tout un pan de la population, à savoir les moins nantis”, constate le CEO Max Jadot à la présentation des résultats de l’enquête. “Grâce à notre partenariat avec microStart, nous pouvons néanmoins traiter quasiment toutes les demandes de crédits et prendre un engagement social en proposant des produits et services accessibles à tout le monde.”

MicroStart a été créée en 2010 par BNP Paribas Fortis et par l’Association pour le Droit à l’Initiative (Adie), avec le soutien du Fonds d’investissement Européen. Cet organisme octroie des crédits  de 15.000 euros maximum pour se lancer dans une activité économique ou pour se développer. Il met un réseau d’experts à la disposition de ces entreprises qui ont emprunté et leur propose aussi un accompagnement gratuit ainsi que des formations. Quant à BNP Paribas Fortis, il ne se limite pas à son rôle d’actionnaire de référence mais apporte un large soutien à microStart : cela va de son apport de fonds pour les micro-crédits et sa participation au conseil d’administration à l’assistance technique ou au coaching fournis par un tas de bénévoles et de pensionnés de la banque.

Téléchargez-ici l’étude.

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