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08.06.2018

La RSE, une tendance passagère ou un business model d'avenir?

Pour les entreprises belges, le développement durable est plus qu’une mode. Tel est le principal enseignement du CSR Monitor 2018, une étude sur la vision et l’approche en matière de développement durable réalisée auprès de 640 petites et grandes entreprises belges.

La responsabilité sociale d'entreprise (RSE) est donc considérée par de nombreuses sociétés belges comme le business model de l’avenir. Trois entreprises sur quatre, précisément, estiment qu’investir dans la RSE constitue, à terme, une stratégie gagnante. Parce que cela permet de motiver les collaborateurs, d’attirer de nouveaux talents, de convaincre les clients et de réduire les coûts. 

Mieux encore: 68% des entreprises sondées estiment que la RSE est essentielle pour subsister dans un environnement en évolution constante. Les grandes entreprises en sont un peu plus convaincues (73%) que les PME (66%). A contrario, beaucoup moins d’entreprises estiment que la RSE n’est intéressante que pour leur image (23%) ou qu’il s’agit d’un phénomène temporaire (13%). 

Le développement durable est de plus en plus perçu comme un investissement rentable. En effet, seuls 39% des 640 CEO et managers ayant complété intégralement l’enquête considèrent encore la RSE comme un coût additionnel pour leur entreprise. Et 43% craignent que ce coût se reporte sur leurs clients. 

Une source de motivation pour les collaborateurs

Le CSR Monitor a également interrogé les entreprises sur les fruits qu’ils récoltaient ou pensaient récolter de leurs investissements en RSE. L’apport de la RSE se manifeste en premier lieu au niveau des ressources humaines: 70% des personnes interrogées considèrent que le développement durable est source de motivation pour les collaborateurs et 62% estiment qu’il permet d’attirer de nouveaux talents. La RSE pourrait donc devenir une arme de prédilection dans la 'chasse aux talents'. Les entreprises y voient aussi des avantages économiques. 59% d’entre elles déclarent que la RSE est devenue un critère d’achat pour leurs clients et 57% qu’elle permet de réduire les coûts. 

Les 'convaincus' sont les plus nombreux

Le CSR Monitor 2018 a segmenté les entreprises en trois groupes. Le segment le plus important (avec 54%) est celui des 'CSR believers', les entreprises qui croient au potentiel de la RSE. Celles-ci considèrent que la RSE est la seule façon de progresser. Elles développent leurs activités de manière durable – ou souhaitent le faire – par conviction. En pourcentage, la Flandre compte davantage de 'believers' (60%) que Bruxelles (55%) ou la Wallonie (37%). 

Les 29% qui envisagent la RSE de façon pragmatique – les 'CSR pragmatics'– y investissent parce qu’il s’agit d’une attente de la part de leurs clients et de la communauté qui les entoure. Ils réalisent que la RSE peut renforcer leur image de marque, mais la considèrent aussi plus souvent comme un coût additionnel. Le secteur industriel (39%) et la Wallonie (44%) comptent proportionnellement davantage de pragmatiques. 

Enfin, les entreprises passives en matière de RSE – les 'CSR passives' – représentent, avec 17%, le plus petit segment. Elles ne croient pas à la RSE à long terme et estiment que le développement durable est un concept appelé à disparaître rapidement. On note légèrement plus de passifs parmi les PME (20%) et les start-ups (25%). 

Téléchargez le rapport complet

Le CSR Monitor est une étude réalisée par Maison des Tendances, en collaboration avec BNP Paribas Fortis. 

Pour de plus amples informations, téléchargez le rapport complet sur www.csrmonitor.be.

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