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29.08.2014

BNP Paribas Fortis: Résultats du premier semestre 2014

  • Bénéfice net attribuable aux actionnaires de 654 millions EUR1, par rapport à 617 millions EUR au premier semestre 2013
  • Bonne tenue des performances commerciales dans un contexte économique toujours difficile et un cadre règlementaire exigeant
  • Le rôle de la banque dans le financement de l'économie se reflète dans l’accroissement des crédits accordés aux clients
  • Poursuite des efforts de maîtrise des frais de gestion
  • Faible coût du risque
  • Ratio "common equity Tier 1 de Bâle 3 phasé" à 14,2%; Position de liquidité confortable avec 169 milliards EUR de dépôts de la clientèle, et 160 milliards EUR d'encours de crédit 2

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires atteint 654 millions EUR au premier semestre 2014, en progression de 37 millions EUR par rapport au premier semestre 2013. Cette hausse s'explique principalement par la bonne tenue des performances commerciales en dépit d'un environnement économique toujours difficile et d’un cadre règlementaire exigeant. Cette hausse provient également de la poursuite de la maîtrise des frais de gestion, et d’un faible coût du risque.

En Belgique, la croissance des dépôts à vue et des comptes d’épargne explique la hausse de 5,7% des dépôts de la clientèle de la Banque de Détail qui atteignent 106 milliards EUR. L'encours des crédits progresse de 1,9% à 88 milliards EUR, principalement soutenu par la croissance des crédits aux particuliers et la bonne tenue des crédits aux PME. En dehors de la Belgique, la Turquie enregistre une forte hausse de ses crédits et dépôts.

Le résultat d'exploitation atteint 1.100 millions EUR, soit une hausse de 5% si l'on exclut entre autres le changement de méthode de consolidation de TEB 3 (Turquie).

  • Le produit net bancaire s’élève à 3.453 millions EUR au premier semestre 2014, en hausse de 542 millions EUR par rapport à la même période en 2013. Le changement de méthode de consolidation de TEB (Turquie) a eu un impact positif de 514 millions EUR, en particulier sur la marge nette d'intérêts et les commissions, tandis que le transfert des succursales au Royaume-Uni et au Portugal a eu un impact négatif de 32 millions EUR, répartis de manière égale entre la marge nette d'intérêts et les commissions. La hausse sous-jacente du produit net bancaire est principalement due à la bonne performance commerciale en Belgique.
    • La marge nette d'intérêts s’élève à 2.421 millions EUR au premier semestre 2014, en hausse de 536 millions EUR par rapport à la même période l'an dernier. En dehors de l'impact du changement de méthode de consolidation de TEB et du transfert des succursales britannique et portugaise, la tendance haussière s'explique principalement par la bonne performance commerciale de la Belgique, de Personal Finance et du Leasing. En Belgique, l'augmentation est principalement due à la hausse des crédits aux particuliers et des dépôts de la clientèle, notamment sur les dépôts à vue et comptes d'épargne. Les revenus d'intérêts de Personal Finance ont également bénéficié d'une croissance des volumes. La baisse des revenus d'intérêts au Luxembourg est le résultat de réinvestissements dans des obligations à des taux plus faibles, et d'une baisse des marges commerciales, en particulier sur les crédits.
    • Les commissions nettes atteignent 806 millions EUR sur les six premiers mois de 2014, soit une augmentation de 76 millions EUR ou 10% par rapport au premier semestre 2013. Cette hausse est principalement due à l'impact positif de la consolidation par intégration globale de TEB, tandis que la baisse sous-jacente concerne surtout le Luxembourg, qui a enregistré une baisse des commissions de la gestion d'actifs.
    • Le résultat net sur les instruments financiers évalués à la juste valeur par le compte de résultats est de 101 millions EUR, en baisse de 12 millions EUR par rapport au premier semestre 2013. Cette baisse s'explique par l'impact négatif de la consolidation par intégration globale de TEB, en partie compensé par une diminution de l'impact négatif des résultats liés aux spreads de crédit de la banque, malgré l'introduction d'un "Funding Valuation Adjustment" négatif.
    • Le résultat net sur les actifs financiers disponibles à la vente se monte à 103 millions EUR pour la première moitié de 2014, en baisse de 10 millions EUR par rapport au premier semestre 2013. Si l'on exclut l'impact positif de TEB, cette baisse est essentiellement due à un recul des plus-values en Belgique, en partie compensé par une hausse des bénéfices au Luxembourg.
  • Les charges d'exploitation et d'amortissement sont de 2.193 millions EUR pour le premier semestre 2014, soit 325 millions EUR de plus qu'au premier semestre 2013. Le changement de méthode de consolidation de TEB s'est traduit par un impact globalement négatif de 308 millions EUR, qui concerne essentiellement les frais de personnel et d'autres charges d'exploitation liées à son plan de croissance. Par ailleurs, le transfert des succursales britannique et portugaise, et le changement de méthode de consolidation de certaines entités de leasing ont eu un impact positif de 21 millions EUR.

    En Belgique, les charges d'exploitation n'augmentent que légèrement, ce qui illustre les efforts de maîtrise des coûts consentis dans le cadre du programme "Bank for the Future", et ce malgré la hausse des taxes bancaires (+ 52 millions EUR). L'augmentation des coûts des activités CIB s'explique, quant à elle, surtout par le plan de croissance en Allemagne et par l'intégration de la succursale aux Pays-Bas dans le périmètre de consolidation depuis mai 2013.

  • Le coût du risque, se maintient à un niveau faible, à 160 millions EUR au premier semestre 2014, soit une baisse de 1% par rapport au premier semestre 2013. Le changement de méthode de consolidation de TEB, le transfert des succursales britannique et portugaise, et le changement de méthode de consolidation de certaines entités de leasing se sont traduits par une hausse de 77 millions EUR. Cette hausse a été entièrement compensée par la réduction du coût du risque due à une baisse des provisions spécifiques et collectives, en particulier sur les activités CIB en Belgique et au Luxembourg. Les provisions spécifiques sont également en baisse dans la succursale de CIB en Espagne, où d’importantes provisions avaient été constituées en 2013.

Pour le premier semestre de 2014, l'impôt sur le résultat est de 334 millions EUR, ce qui représente un taux d'imposition effectif de 30% 4.

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires atteint 654 millions EUR, en tenant compte de la baisse des résultats des sociétés mises en équivalence, suite à la consolidation par intégration globale de TEB et à la baisse de la contribution du Leasing, qui est due en grande partie à la détérioration de l’environnement économique en Inde (qui a impacté SREI, la coentreprise indienne du Leasing) et à la baisse des résultats en Italie. L'augmentation de la contribution d'AG Insurance compense partiellement cette évolution.

Le total bilantaire de BNP Paribas Fortis s'élève à 276 milliards EUR au 30 juin 2014, soit 20 milliards EUR de plus (ou 8%) par rapport au 31 décembre 2013 5. Cette augmentation s'explique en grande partie par la hausse des activités de prise et mise en pension (dans le contexte de l'optimisation de la gestion des liquidités) tant du côté de l'actif que du passif, combinée au changement de reporting des activités de "cash pooling" au niveau de la succursale néerlandaise.

Sur base du pays d’implantation des sociétés de BNP Paribas Fortis, 65% des actifs sont situés en Belgique, 9% au Luxembourg, et 26% dans le reste du monde. Les actifs situés en dehors de la Belgique et du Luxembourg augmentent, en particulier suite à l'impact de la consolidation par intégration globale de TEB et de l'intégration de la succursale aux Pays-Bas.

La solvabilité de BNP Paribas Fortis reste très supérieure aux minima réglementaires. Au 30 juin 2014, le ratio "common equity Tier 1 Bâle 3 phasé" (ratio CET1, qui tient compte des règles CRD4 sur les dispositions transitoires) s'élève à 14,2%. Le total des actifs pondérés en fonction du risque s'élève à 130 milliards EUR au 30 juin 2014, dont 119 milliards EUR liés au risque de crédit, 2,3 milliards EUR au risque de marché, et 8,7 milliards EUR au risque opérationnel.

La liquidité demeure solide, avec 169 milliards EUR de dépôts clientèle et 160 milliards EUR d'encours de crédit clientèle. Les dépôts de la clientèle se composent essentiellement des avoirs des clients, hors opérations de mise en pension de titres ("repos"), et les encours de crédit à la clientèle désignent les prêts et les créances à recevoir des clients, à l'exclusion des titres et des opérations de prise en pension de titres ("reverse repos").

                                                                                                                                                ***

Max Jadot, CEO de BNP Paribas Fortis, commente : "BNP Paribas Fortis a enregistré de bons résultats au cours de la première moitié de 2014, ce qui confirme sa position de leader des services financiers en Belgique. Nos clients ont continué à nous témoigner leur confiance, ce qui s'est traduit par une hausse de 5,7% des dépôts en Belgique, principalement au niveau des comptes à vue et des comptes d'épargne de nos clients de la Banque de Détail. L'encours des crédits suit la même tendance, avec une hausse de 1,9%. Le bénéfice net s’élève à 654 millions EUR, malgré la croissance économique européenne en berne, la poursuite de la baisse des taux et des règlementations de plus en plus strictes. Les charges d'exploitation sont restées sous contrôle, malgré l'augmentation importante des taxes bancaires, et le coût du risque s’est encore réduit. Notre solvabilité reste solide, avec un ratio "common equity Tier 1 Bâle 3" de 14,2%.

La hausse du résultat d'exploitation démontre que la transformation stratégique de BNP Paribas Fortis, démarrée en 2012, progresse selon les plans. Notre ambition est d'être la banque de référence des clients particuliers et des entreprises, et au cours du premier semestre 2014, nous avons beaucoup travaillé pour faire de cet objectif une réalité. Nous avons poursuivi le développement et le lancement de solutions mobiles, innovantes et pratiques destinées à la banque en ligne et aux services de paiement pour nos clients de la Banque de Détail, comme par exemple Easy transfer, Mobo, Sixdots et Hello bank!. Nous avons ainsi répondu aux attentes de nos clients, qui souhaitent recourir de plus en plus aux appareils électroniques rapides, comme les smartphones et les tablettes, pour leurs interactions quotidiennes avec la banque.

En plus de ces solutions électroniques, notre réseau d'agences et de centres d'affaires demeure une composante clé de notre modèle de distribution multicanal. La rationalisation du réseau - qui comprend notamment l'extension des heures d'ouverture - se poursuit comme prévu, et devrait garantir aux clients qui souhaitent obtenir un conseil d'expert, un accès permanent à nos spécialistes, aux heures de la journée qui leur conviennent le mieux.

Afin d'être en mesure de continuer à offrir des produits concurrentiels, nous poursuivons nos efforts d’amélioration de la structure de coûts de la banque et de sa flexibilité opérationnelle. Nous avons pris des initiatives pour adapter la structure de management et simplifier les processus de prise de décision.

Les performances commerciales du premier semestre 2014 n'auraient pas été possibles sans la contribution efficace de notre personnel. Je souhaite le remercier pour ses efforts, ainsi que nos clients pour leur loyauté envers notre banque."

 

Pour de plus amples informations, vous êtes invité à consulter les États financiers du premier semestre 2014 (seulement disponible en anglais), y compris le rapport du Collège des commissaires reviseurs de BNP Paribas Fortis SA/NV, disponibles sur www.bnpparibasfortis.com.

Les chiffres fournis dans ce document n'ont pas été audités.

 

Les Etats financiers du premier semestre 2014 ainsi que le présent document contiennent des prévisions fondées sur des opinions et des hypothèses actuelles relatives à des événements futurs. Ces prévisions comportent des projections et des estimations financières qui se fondent sur des hypothèses, des considérations relatives à des projets, des objectifs et des attentes en lien avec des événements, des opérations, des produits et des services futurs et sur des suppositions en termes de performances et de synergies futures. Aucune garantie ne peut être donnée quant à la réalisation de ces prévisions qui sont soumises à des risques inhérents, des incertitudes et des hypothèses relatives à BNP Paribas Fortis, ses filiales et ses investissements, au développement des activités de BNP Paribas Fortis et de ses filiales, aux tendances du secteur, aux futurs investissements et acquisitions, à l’évolution de la conjoncture économique mondiale, ou à celle relative aux principaux marchés locaux de BNP Paribas Fortis, à la concurrence et à la réglementation. La réalisation de ces événements est incertaine, leur issue pourrait se révéler différente de celle envisagée aujourd’hui, ce qui est susceptible d’affecter significativement les résultats attendus. Les résultats actuels pourraient différer significativement de ceux qui sont projetés ou impliqués dans les prévisions. Toute prévision contenue dans le présent document n'est valable qu'à la date dudit document. BNP Paribas Fortis ne s'engage en aucun cas à publier des modifications ou des actualisations de ces prévisions sur la base d'informations nouvelles ou d'événements futurs. Les informations contenues dans cette présentation, dans la mesure où elles sont relatives à d’autres parties que BNP Paribas Fortis, ou sont issues de sources externes, n’ont pas fait l’objet de vérifications indépendantes et aucune déclaration ni aucun engagement n’est donné à leur égard, et aucune certitude ne doit être accordée sur l’exactitude, la sincérité, la précision et l’exhaustivité des informations ou opinions contenues dans cette présentation.

 


1] Les chiffres publiés de l'exercice 2013 ont été retraités conformément aux amendements à la norme IFRS 11, Partenariats, applicable depuis le 1er janvier 2014, pour lesquels la consolidation proportionnelle a été remplacée par la méthode de mise en équivalence.

2] Les dépôts se composent des avoirs des clients, hors opérations de mise en pension de titres ("repos"), et les encours de crédit à la clientèle désignent les prêts et les créances à recevoir des clients, à l'exclusion des opérations de prise en pension de titres ("reverse repos") et des titres classés en prêts et créances.

3] La comparaison entre les résultats du premier semestre 2014 et du premier semestre 2013 est fortement influencée par le changement de méthode de consolidation de TEB. En 2014, les résultats de TEB ont été consolidés par intégration globale, alors que dans les comptes retraités du premier semestre 2013, ils sont intégrés selon la méthode de mise en équivalence. Le groupe TEB est consolidé par intégration globale depuis le 20 décembre 2013 alors qu'il était jusque-là consolidé par intégration proportionnelle. L'application de la norme IFRS 11, Partenariats, s'est traduite par la comptabilisation de TEB par la méthode de mise en équivalence, jusqu'au 20 décembre, dans les comptes 2013 retraités.

De plus, certains changements ont eu un impact sur le périmètre de consolidation de la banque depuis le premier semestre 2013 et concernent (i) le retrait des succursales britannique et portugaise du périmètre de consolidation globale, suite au transfert de leurs activités vers BNP Paribas dans le courant de l'année 2013 et (ii) le changement de méthode de consolidation de certaines entités de leasing au Royaume Uni en 2014, qui passent de la méthode de consolidation par intégration globale à la méthode de mise en équivalence.

4] Ce chiffre ne comprend pas la part des bénéfices des entreprises associées qui est publiée nette d'impôts.

5] Les chiffres de 2013 ont été retraités conformément à la norme IFRS 11, Partenariats, ce qui signifie que bpost banque et l'entité indienne de leasing SREI ne sont plus consolidées sur base de la méthode proportionnelle, mais de la méthode de mise en équivalence. TEB avait déjà été traitée sur base de la consolidation par intégration globale à la fin de 2013.

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